Si vous êtes une personne créative, un artiste, vous connaissez probablement ces pensées…
C’est cette petite voix intérieure qui murmure : « Et si je n’y arrive pas parfaitement ? Et si les autres ne comprennent pas ? Et si ça ne marche pas ? Et si ce n’est pas assez ?…. »
Je sais que cela peut sembler être un refrain incessant.
Et soyons honnêtes, il serait vraiment stupide de prétendre le contraire.
Ces doutes et ces inquiétudes peuvent parfois vous paralyser, vous faire hésiter, voire vous empêcher de vous lancer.
C’est un fait indéniable : les peurs qui bloquent la créativité (et la vie) existent et font partie intégrante du processus créatif (et de la vie) et il ne sert à rien de les ignorer.
Maintenant, vous êtes peut-être à vous dire que vous ne voyez pas ce que les peurs viennent faire là-dedans, et même si vous le voyez, vous ne savez toujours pas quelle peur en particulier.
Bingo, l’article tombe à pic, car c’est de cela qu’il va être question ici !
Vous faire prendre conscience que derrière vos comportements, vos croyances et les expériences qui en résultent pour vous, il y a probablement des peurs dont vous n’aviez pas conscience.
Et vous ne pouvez pas changer ce dont vous n’êtes pas conscient, donc ce n’est peut-être pas l’étape la plus agréable, mais c’est une première étape nécessaire et appropriée pour votre créativité et votre vie entière.
Le but n’est pas de vous culpabiliser ni de prêcher le défaitisme, mais plutôt de vous aider à comprendre et à ajuster à votre convenance par la suite.
Pour rappel, vous êtes humain, et les peurs font partie de votre quotidien, de notre quotidien.
Oui, nous sommes tous dans le même bateau, moi y compris.
Mais si vous voulez faire face à vos peurs, vous devez devenir un « spécialiste » de la peur et en comprendre les tenants et les aboutissants.
Dans cet article, j’aimerais vous emmener dans un voyage de prise de conscience pour comprendre les 12 peurs de la procrastination dans leur globalité, et les relier à la façon dont elles peuvent jouer un rôle dans votre processus créatif.
D’ailleurs, si vous souhaitez approfondir d’avantage tous ces aspects, mon guide de 50 pages est disponible un peu partout sur ce blog.
Il offre une compréhension plus approfondie de cet article, aborde l’aspect du mindset pour surmonter ces peurs, et propose des outils ainsi que des exercices de coaching spécifiques.
Treve d’introduction, allons y !
La peur de l’imperfection
De quoi il s’agit :
La peur de l’imperfection dans le contexte de la créativité est une appréhension profonde de ne pas pouvoir atteindre un niveau de perfection inatteignable dans le résultat final de votre travail créatif.
Cette peur peut être paralysante et vous empêcher de commencer ou de poursuivre un projet créatif, car vous redoutez que votre travail ne soit pas à la hauteur de vos propres normes élevées.
Comment elle peut se manifester :
- Hésitation à commencer un projet : Vous pourriez vous retrouver face à une idée brillante, mais la peur de ne pas pouvoir la réaliser de manière parfaite peut vous amener à hésiter, à procrastiner et à remettre constamment le début du projet à plus tard.
- Perfectionnisme excessif : Une manifestation courante de cette peur est le perfectionnisme excessif. Vous pouvez vous retrouver à travailler sans relâche sur les détails, à peaufiner continuellement votre travail au lieu de le finaliser. Cette quête inlassable de la perfection peut ralentir considérablement le processus créatif.
- Évitement des critiques : La peur de l’imperfection peut également vous pousser à garder vos créations cachées, par crainte des critiques ou des commentaires négatifs. Vous préférez peut-être garder votre travail inachevé que de le soumettre à l’évaluation des autres.
- Autocritique constante : Vous pourriez vous critiquer de manière excessive, en trouvant des défauts dans votre travail même lorsque les autres le considèrent comme excellent. Cette autocritique peut vous empêcher de prendre du plaisir dans votre propre créativité.
Pensées/croyances Type :
- « Je suis convaincu que pour que mon travail créatif soit apprécié, il doit toujours être exempt de défauts. »
- « Les autres me jugeront sévèrement si mon travail n’est pas parfait. »
La peur de l’inconnu
De quoi il s’agit :
La peur de l’inconnu dans le contexte de la créativité est la réticence à explorer de nouvelles expériences, idées ou territoires créatifs en raison de l’incertitude qui les entoure.
C’est la crainte de l’échec qui découle de l’inconnu, ainsi que la préférence pour le confort de ce qui est familier.
Comment elle peut se manifester :
- Évitement de nouvelles expériences : Lorsque vous avez peur de l’inconnu, vous pouvez hésiter à vous aventurer dans de nouveaux domaines créatifs ou à essayer des approches novatrices. La peur de l’échec ou de l’incertitude peut vous amener à rester dans votre zone de confort.
- Hésitation à explorer des idées créatives nouvelles : Vous pourriez vous retrouver en possession d’une idée créative intrigante, mais la peur de ne pas savoir comment elle se réalisera ou comment elle sera accueillie par d’autres peut vous amener à la mettre de côté au lieu de l’explorer pleinement.
- Rester dans sa zone de confort : La peur de l’inconnu peut vous maintenir dans une routine créative étroite, où vous répétez les mêmes types de projets ou de styles artistiques que vous connaissez bien. Vous pouvez éviter de sortir de votre zone de confort par crainte de l’inconnu.
- Résistance au changement : Cette peur peut également se manifester sous forme de résistance au changement, que ce soit dans votre processus créatif ou dans votre vie en général. Vous pourriez vous accrocher à des méthodes ou des habitudes familières plutôt que d’embrasser de nouvelles possibilités.
Pensées/croyances Type :
- « Je crains que l’exploration de l’inconnu ne révèle mes limites créatives. »
- « Je ne peux pas explorer pleinement mes idées créatives parce que je ne sais pas comment elles seront reçues. »
La peur d’être jugé
De quoi il s’agit :
La peur d’être jugé, dans le contexte de la créativité, est la crainte profonde et parfois paralysante du regard critique des autres sur votre travail créatif. (En vrai bien souvent de notre propre regard)
C’est la préoccupation constante que vos idées, vos œuvres ou vos projets ne seront pas bien accueillis, compris ou appréciés par les autres.
Comment elle peut se manifester :
- Autocensure des idées créatives : La peur d’être jugé peut vous amener à vous autocensurer. Vous pourriez hésiter à explorer certaines idées créatives parce que vous anticipez déjà une réaction négative ou des critiques de la part d’autres personnes. Cette autocensure limite votre liberté d’expression créative.
- Hésitation à partager votre travail : Vous pourriez éviter de partager votre travail créatif avec un public plus large, que ce soit en le gardant pour vous ou en le montrant seulement à un cercle restreint de personnes. Cette réticence à partager est souvent motivée par la crainte du jugement et des critiques négatives.
- Sous-évaluation de votre propre créativité : La peur d’être jugé peut également vous amener à sous-évaluer votre propre créativité. Vous pourriez douter de la valeur de votre travail, même lorsque d’autres le trouvent remarquable. Cette sous-évaluation peut vous empêcher de tirer satisfaction et fierté de votre créativité.
- Impact sur la confiance en soi : Lorsque vous craignez constamment d’être jugé, cela peut éroder votre confiance en vous-même en tant que créateur. Vous pourriez vous sentir anxieux ou incertain quant à votre capacité à produire un travail créatif de qualité.
Pensées/croyances Type :
- « Je ne peux pas partager mes idées créatives parce que j’ai peur des critiques. »
- « Les opinions des autres déterminent ma valeur créative. »
La peur de faire des erreurs
La peur de faire des erreurs dans le contexte de la créativité est la crainte profonde de commettre des erreurs dans le processus créatif.
C’est la préoccupation que des erreurs, des imperfections ou des échecs potentiels puissent entacher votre travail créatif et le rendre moins valable.
Comment elle peut se manifester :
- Évitement de prendre des risques créatifs : La peur de faire des erreurs peut vous amener à éviter de prendre des risques créatifs. Vous pourriez rester dans votre zone de confort et ne pas explorer de nouvelles idées ou de nouvelles approches par crainte de l’échec.
- Anxiété à l’idée de faire des erreurs : Pendant le processus créatif, vous pourriez ressentir de l’anxiété à l’idée de faire des erreurs. Cette anxiété peut vous rendre réticent à expérimenter ou à explorer de nouvelles voies créatives, car vous redoutez que chaque étape soit potentiellement une erreur.
Pensées/croyances type :
- « Si je fais une erreur, cela signifie que je suis un créateur médiocre. »
- « Je préfère ne pas essayer du tout plutôt que de risquer de faire une erreur. »
La peur de la réussite
De quoi il s’agit :
La peur de la réussite dans le contexte de la créativité est la crainte profonde des attentes accrues qui peuvent accompagner le succès créatif.
C’est la préoccupation que le fait de réussir dans vos projets créatifs puisse entraîner des conséquences inattendues ou des responsabilités accrues.
Comment elle peut se manifester :
- Sabotage de votre propre succès créatif : Cette peur peut vous amener à saboter inconsciemment votre propre succès créatif. Vous pourriez éviter de terminer un projet, prendre des décisions qui entravent votre succès ou minimiser délibérément vos réalisations pour éviter de susciter des attentes plus élevées.
- Crainte des changements dans votre vie personnelle ou professionnelle : Vous pourriez redouter les changements que la réussite créative pourrait apporter dans votre vie personnelle ou professionnelle. Cela peut inclure des changements dans la façon dont les autres vous perçoivent, des pressions accrues pour maintenir votre succès, ou même des implications financières ou contractuelles inattendues.
Pensées/croyances Type :
- « La réussite (créative) est une double épée, apportant plus de problèmes que de bénéfices. »
- « Je pense que si je réussis, que je suis heureux et que je gagne de l’argent, cela va provoquer un changement négatif en moi, comme si le succès allait modifier ma personnalité ou mes valeurs d’une manière indésirable ».
La peur d’avoir à maintenir un haut niveau de performance
De quoi il s’agit :
La peur d’avoir à maintenir un haut niveau de performance dans le contexte de la créativité est la crainte profonde de ne pas pouvoir soutenir un niveau élevé de créativité ou de succès créatif au fil du temps.
C’est la préoccupation que le succès initial puisse être suivi d’une pression constante pour maintenir ce niveau de performance, ce qui peut être épuisant.
Comment elle peut se manifester :
- Sentiment de stress constant : Cette peur peut entraîner un sentiment de stress constant. Vous pourriez vous inquiéter de ne pas être en mesure de répondre aux attentes élevées que vous avez fixées pour vous-même ou que d’autres ont fixées pour vous.
- Crainte de l’épuisement créatif : Vous pourriez craindre l’épuisement créatif dû à la pression pour maintenir un haut niveau de performance. Cette crainte peut vous rendre réticent à prendre des risques créatifs ou à explorer de nouvelles voies, de peur que cela ne compromette votre performance.
Pensées/croyances Type :
- « Une fois que j’ai atteint un haut niveau de performance, je suis condamné à maintenir cette excellence en permanence. »
- « Si je ne maintiens pas un haut niveau de performance, je perdrai ma crédibilité créative. » (Syndrome de l’imposteur typique)
La peur du changement
De quoi il s’agit :
La peur du changement dans le contexte de la créativité est la crainte profonde des changements inattendus, de l’incertitude ou de l’adoption de nouvelles méthodes ou technologies.
C’est la préoccupation que le changement puisse perturber votre processus créatif ou vous sortir de votre zone de confort.
Comment elle peut se manifester :
- Résistance au changement dans le processus créatif : La peur du changement peut se manifester par une résistance au changement dans votre processus créatif. Vous pourriez préférer rester fidèle à des méthodes ou des approches familières, même si elles ne sont plus aussi efficaces ou pertinentes.
- Évitement des nouvelles technologies ou des méthodes créatives : Vous pourriez éviter d’adopter de nouvelles technologies, outils ou méthodes créatives, car vous craignez de ne pas être à l’aise avec eux ou de ne pas savoir comment les utiliser efficacement.
Pensées/croyances Type :
- « Le changement perturbera mon processus créatif et le rendra moins efficace. »
- « Si je change ma méthode créative, je risque de perdre mon identité créative. »
La peur des responsabilités
De quoi il s’agit :
La peur des responsabilités dans le contexte de la créativité est la crainte profonde d’assumer la responsabilité de vos idées créatives, de vos projets ou de vos actions.
C’est la préoccupation que la créativité puisse entraîner des conséquences négatives, des attentes ou des obligations que vous pourriez préférer éviter.
Comment elle peut se manifester :
- Hésitation à présenter vos idées : Vous pourriez hésiter à présenter vos idées créatives à des collègues, à un public plus large ou à des clients par crainte des attentes qui pourraient en découler. Cette hésitation peut vous empêcher de partager votre créativité avec le monde.
- Crainte des conséquences négatives : La peur des responsabilités peut également vous amener à craindre les conséquences négatives si une idée créative ne fonctionne pas comme prévu. Vous pourriez vous inquiéter des retombées professionnelles ou personnelles de l’échec d’un projet créatif.
Pensées/croyances Type :
- « Présenter mes idées créatives signifie que je devrais gérer les conséquences, bonnes ou mauvaises. »
- « Assumer la responsabilité de mes projets créatifs comporte trop de pression. »
La peur d’éprouver des émotions désagréables
De quoi il s’agit :
La peur d’éprouver des émotions désagréables dans le contexte de la créativité est la crainte profonde des émotions négatives que le processus créatif peut susciter.
C’est la préoccupation que la créativité puisse déclencher des émotions telles que la frustration, la déception, du stress ou le découragement.
Et parfois, paradoxalement, les gens ont peur d’éprouver des émotions positives fortes telles que la joie, la paix ou l’extase. (Autosabotage)
Comment elle peut se manifester :
- Évitement des projets créatifs émotionnellement chargés : Vous pourriez éviter de vous engager dans des projets créatifs qui sont émotionnellement chargés ou qui abordent des sujets sensibles, de peur que cela ne déclenche des émotions désagréables que vous préférez éviter.
- Difficulté à gérer la frustration ou la déception : La peur d’éprouver des émotions désagréables peut rendre difficile la gestion de la frustration ou de la déception lorsque les choses ne se déroulent pas comme prévu dans votre travail créatif. Vous pourriez être tenté d’abandonner face à l’adversité.
Pensées/croyances Type :
- « Je préfère éviter les défis créatifs afin de ne pas éprouver de frustration ou de déception.
- « Je crains que des émotions positives intenses soient éphémères et suivies d’émotions négatives.
- « Je suis trop sensible, si je m’engage dans des projets créatifs chargés d’émotions, je serai submergé par des émotions que je ne pourrai pas gérer.
La peur de terminer ce qu’on a commencé
De quoi il s’agit :
La peur de terminer ce qu’on a commencé, dans le contexte de la créativité, est la crainte profonde de compléter et FINIR un projet créatif.
C’est la préoccupation que la conclusion d’un projet puisse signifier la fin d’une phase créative et l’incertitude quant à ce qui suivra.
Comment elle peut se manifester :
- Procrastination constante à la fin d’un projet : Vous pourriez constamment repousser la fin d’un projet créatif, en trouvant toujours de nouvelles tâches ou détails à peaufiner. La peur de conclure le projet peut vous maintenir dans une boucle de procrastination.
- Crainte de passer à autre chose : Vous pourriez craindre le moment où vous devrez passer à autre chose après avoir terminé un projet. Cette crainte peut être liée à l’incertitude quant à la direction à prendre ou à la peur de ne pas pouvoir maintenir le même niveau de créativité dans le prochain projet.
Pensées/croyances Type :
- « Terminer un projet créatif signifie la fin de ma créativité/Je ne pourrait plus etre cretaif, j’ai peur de ne pas pouvoir creer d’autres choses par ce que la cretaivite est limite
- « Finir ce projet est une partie de mon âme, de mon identité a finir et ainsi me force a devoir faire le deuil de celui ci.
La peur du rejet
De quoi il s’agit :
La peur du rejet dans le contexte de la créativité est la crainte profonde du rejet de votre travail créatif par les autres.
C’est la préoccupation que votre créativité puisse être ignorée, critiquée négativement ou rejetée par un public, des pairs ou des critiques.
Comment elle peut se manifester :
- Hésitation à partager votre travail : Vous pourriez hésiter à partager votre travail créatif avec d’autres, que ce soit en public ou en privé, par crainte d’être ignoré ou critiqué. Cette hésitation peut limiter la visibilité de votre créativité.
- Évitement de demandes de feedback : Vous pourriez éviter activement de demander des retours ou des critiques sur votre travail, de peur de recevoir des commentaires négatifs ou de ressentir le rejet. Cela peut vous priver de précieuses opportunités d’amélioration.
Pensées/croyances Type :
- « Le rejet de mon travail créatif équivaut à un rejet de ma personne. »
- « Je préfère garder mon travail créatif caché plutôt que de le risquer face au rejet. »
La peur de prendre de mauvaises décisions
De quoi il s’agit :
La peur de prendre de mauvaises décisions dans le contexte de la créativité est la crainte profonde de faire des choix créatifs qui pourraient s’avérer être des erreurs graves.
C’est la préoccupation que vos décisions puissent entraîner des conséquences négatives pour votre travail créatif ou votre réputation.
Comment elle peut se manifester :
- Hésitation à prendre des décisions créatives : Vous pourriez hésiter à prendre des décisions importantes dans le processus créatif, que ce soit en choisissant une direction artistique, en prenant des décisions éditoriales ou en faisant des choix de conception, par crainte de faire le mauvais choix.
- Perfectionnisme paralysant : La peur de prendre de mauvaises décisions peut se manifester par un perfectionnisme paralysant. Vous pourriez vous retrouver à tourner en rond dans le processus de prise de décision, en essayant constamment de trouver la solution parfaite, ce qui peut ralentir votre créativité.
- Évitement des décisions importantes : Vous pourriez éviter délibérément de prendre des décisions importantes en remettant continuellement les choix à plus tard. Cette évitement peut entraver le flux du processus créatif.
Pensées/croyances Type :
- « Je préfère remettre la prise de décision à plus tard pour éviter les erreurs. »
- « Les mauvaises décisions créatives sont irréparables. »
Conclusion
Nous voilà à la fin de ce premier véritable article sur les peurs, et il était grand temps de l’aborder, car il s’agit d’un aspect crucial à explorer.
Pour illustrer cela de manière créative, même si cela peut sembler un peu bancale, on pourrait dire que ce processus revient à comprendre et à apprivoiser ces dragons, représentant nos peurs.
L’objectif ultime est de sauver la princesse, qui symbolise notre créativité, et de récupérer avec le trésor dans le château, qui représente notre vie épanouie.
Au-delà de cela, vous vous êtes sûrement senti submergé par plusieurs peurs et vous vous êtes probablement senti concerné par beaucoup d’entre elles.
C’est normal, et je sais que j’ai ressenti la même chose lorsque j’ai découvert cela dans mon école de coaching.
Je me suis demandé : « Mais comment vais-je m’en sortir ? J’ai l’impression d’avoir toutes ces peurs. »
Jusqu’à ce qu’on me dise que nous avons en réalité au maximum trois peurs fondamentales, souvent liées entre elles.
Une fois que nous comprenons et gérons ces peurs fondamentales, les autres peurs tendent à se dissiper.
Et je peux vous assurer que trois peurs au maximum sont plus que suffisantes à elles seules 🙂
Si vous avez apprécié cet article et que vous pensez qu’il pourrait apporter de la valeur à quelqu’un de votre cercle, n’hésitez pas à le partager.
Si vous avez des expériences ou des témoignages à partager, ou si vous vous êtes reconnu dans certaines des peurs évoquées, n’hésitez pas non plus. Il n’y a aucune honte à cela.
Pour donner l’exemple, je peux vous dire que mes trois peurs dominantes sont la peur de la réussite, la peur de l’imperfection et la peur de vivre des émotions, parfois même trop positives, à travers la créativité (car c’est aussi une forme de réussite).
Je vous laisse à vos claviers, prenez soin de vous et de vos peurs, et à la semaine prochaine !
Ping : La guerre de l’art Résumé et avis - Steven Pressfield